Tsahal a révisé sa politique concernant la Judée-Samarie, autorisant officiellement ses troupes à tirer sur les Palestiniens qui avaient lancé des pierres ou des bombes incendiaires sur des voitures, même si les assaillants ne représentent plus une menace immédiate. Le changement de politique a été signalé pour la première fois par la radio publique Kan dimanche soir, et a ensuite été confirmé au Times of Israel par un porte-parole militaire, qui a déclaré qu'il était en vigueur depuis environ un mois.
Alors que le porte-parole a décrit le changement comme un correctif à une situation qui permettait aux suspects d'échapper à la justice, les experts ont soulevé des questions sur la légalité du recours à la force meurtrière contre une personne qui ne constitue plus une menace.
Jusqu'à présent, la politique officielle des Forces de défense israéliennes était de permettre aux soldats d'ouvrir le feu uniquement lorsqu'ils tentaient d'arrêter un suspect si cette personne était toujours en train de lancer des pierres ou des cocktails Molotov sur des voitures, mais pas après coup. Le porte-parole a déclaré que cela avait permis aux suspects de fuir les lieux après une telle attaque en toute impunité. En vertu de la nouvelle politique, si les soldats voient un Palestinien lancer une pierre ou une bombe incendiaire sur des voitures, ils sont autorisés à suivre le protocole d'arrestation dans son intégralité, y compris le recours à la force meurtrière si nécessaire, même si, à ce stade du processus , les suspects n'ont plus de bombes incendiaires ni de pierres dans les mains.
Gabriel Attal
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