Cette profanation reste un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France : elle avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat où la responsabilité de l’extrême droite avait été pointée du doigt.
L’affaire avait démarrée dans la nuit du 8 au 9 mai 1990. Cinq néonazis âgés de moins de 25 ans avaient saccagé 34 sépultures et comble de l’horreur, le cadavre d’un homme avait été exhumé et son empalement simulé avec un pied de parasol.
Eric Haddad
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