Vladimir Fédorovski, écrivain et ancien diplomate russe, était au micro d’Ilana Ferhadian ce mercredi matin à 7h45 sur Radio J. Il est revenu sur les relations entre Israël et la Russie.
Vladimir Fédorovski a tout d’abord réagi aux frappes ayant eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, au port de Lattaquié en Syrie. Une zone stratégique visée par des frappes attribuées à Israël et non loin d’une base russe. « Les Russes ont de très bons rapports avec Israël et veulent éviter l’escalade là bas. La Russie peut avoir des armes de dissuasion dans la région si l’escalade est trop importante. La priorité est d’éviter que la région ne tombe entre les mains des islamistes », a-t-il indiqué.
Le programme nucléaire est régulièrement évoqué entre Israël et la Russie. Alors que se tiennent en ce moment les négociations sur l’accord du nucléaire à Vienne, la Russie ne semble pas aussi inquiète qu’Israël dans l’armement croissant de l’Iran. Moscou a même fait état de progrès mardi dans les discussions et s’est dit optimiste pour parvenir à un accord. « La Russie parle avec tout le monde. Elle a de très bons liens avec Israël notamment dans le domaine militaire mais elle doit aussi calmer l’Iran et joue ainsi un rôle de tampon entre les deux pays », a expliqué Vladimir Fédorovski.
Enfin, il est revenu sur les relations entre la Russie et la Chine. « Aujourd’hui nous vivons l’un des pires moments de l’Humanité car les confrontation étatique est permanente. C’est bien pire que durant la Guerre Froide car au moins on avait des accords pour temporiser », a déclaré Vladimir Fédorovski.
Alexandra Senigou
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