La vague actuelle de coronavirus donnera à Israël une immunité collective et ne submergera pas les hôpitaux, a prédit lundi 3 janvier l'ancien coordinateur coronavirus du pays, le professeur Ronni Gamzu. Il a également exprimé son optimisme quant à la décision de commencer à proposer un quatrième vaccin contre le coronavirus aux Israéliens de plus de 60 ans, au personnel médical et aux immunodéprimés, affirmant que cette décision était basée sur une logique aussi fondamentale que « un plus un égale deux ». En revanche, il a rejeté les restrictions continues d'Israël à l'entrée de l'étranger comme étant « inutiles » maintenant qu'Omicron se répandait dans la communauté.
Gamzu, PDG du centre médical Sourasky de Tel Aviv et ancien directeur général du ministère de la Santé, a déclaré lors d'un point de presse que la transmissibilité élevée d'Omicron signifie que tant de personnes l'attraperont inévitablement qu'il quittera le pays dans un état d'immunité collective.
Il y a des spéculations – niées par le tsar actuel du coronavirus Salman Zarka – selon lesquelles le gouvernement poursuit intentionnellement une politique de forte infection au nom de l'immunité collective. Gamzu ne savait pas s'il s'attendait à ce que l'immunité collective résulte d'une politique intentionnelle ou d'une trajectoire naturelle de la variante. Il a indiqué que le gouvernement "changeait de cap, progressivement mais dans la bonne direction" en adoptant une approche plus légère des restrictions telles que les réglementations de quarantaine, mais n'a pas précisé s'il pensait que cela visait la protection de la communauté. Dans son analyse, l'immunité collective viendra lorsqu'un grand nombre d'Israéliens se rétabliront après l'infection par Omicron, complétant l'immunité acquise grâce aux vaccins. "Nous verrons un nombre plus élevé de personnes récupérées après Omicron", a expliqué Ronni Gamzu. « Tous ensemble, les personnes récupérées ainsi que les personnes vaccinées et boostées nous donneront une immunité collective. »
Gabriel Attal
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