Roie Galitz est photographe spécialiste de la faune sauvage et capture les images magnifiques d'un monde menacé par le dérèglement climatique, il a gagné il est ambassadeur de l'ONG Greenpeace et il est Israélien.
Il est rare qu'un Israélien occupe une fonction d'ambassadeur extraordinaire d'une grande ONG comme Greenpeace depuis 2016, qu'il parcourt le monde avec une prédisposition particulière pour le Pôle Nord. Il est l'un des intervenants phares dans l'action de sensibilisation de la population sur les espèces du grand nord directement menacés par les conséquences du dérèglement climatique.
En octobre dernier, au moment même de la COP26, c'était la période idéale pour recevoir ce prix et utiliser ses photos exceptionnelles comme argument pour convaincre. A toutes celles et tous ceux qui agissent pour l'environnement, de tels ambassadeurs rendent notre action plus facile. Je considère que les passeurs d'images ont ce rôle à jouer. J'ai écouté certaines de ses TEDX conférences mais la beauté de ses images du Svalbard, un archipel norvégien situé dans l’océan Arctique, l’Antarctique et la péninsule du Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe vérifie l'adage selon lequel une image vaut 10 000 mots.
C'est aussi en cela qu'il est un héros universel qui ne limite pas ses centres d'intérêt au Moyen Orient mais parcourt le monde pour rapporter dans ses bagages toute la beauté du monde. Et le choix d'aller rapporter des images du pôle le lieu où le dérèglement climatique s'accélère le plus, a également un impact fort ! Même si son action est très différente de celle d'Ofir Drory, on peut rapprocher le photographe de celui qui lutte au niveau planétaire contre le braconnage. L'un comme l'autre jouent un rôle dans la prise de conscience du Tikoun Olam.
Jean-François Strouf
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