A l'occasion du lancement de la présidence français du Conseil de l'UE, Emmanuel Macron reçoit les membres de la Commission européenne à Paris. Un point-presse s'est tenu au côté de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le chef de l'Etat rappelle ses priorités pour l'UE, à commencer par la construction d'"une société décarbonée", notamment dans "les transports, les systèmes électriques et les logements". Il évoque aussi son "agenda numérique", visant à "réguler à la fois le marché et les contenus".
"Je me réjouis qu'un pays avec le poids politique et l'expérience de la France assume la présidence du Conseil dans un moment si délicat", a souligné Ursula von der Leyen. Evoquant le contexte sanitaire et géopolitique, la dirigeante européenne se réjouit que "la voix de la France porte haut et fort et la France a l'Europe à cœur". Ursula von der Leyen rappelle "notre ambition commune de faire de l'Europe une véritable puissance du numérique dans le monde, façonnée selon nos propres règles et nos valeurs". Tout cela doit contribuer à "un nouveau modèle de croissance européenne".
Emmanuel Macron est également revenu sur ses propos dans Le Parisien suite à la polémique suscitée après son "j'ai très envie d'emmerder les non vaccinés" : "On peut s'émouvoir sur des formes d'expression qui peuvent paraître familières, que j'assume totalement. Moi, je m'émeus de la situation dans laquelle nous sommes. La vraie fracture du pays est là." Le président de la République estime qu'"il était de [sa] responsabilité de sonner l'alarme" "pour que les choses puissent avancer encore plus rapidement".
Gabriel Attal
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