Eviter un conflit en Ukraine, c’est tout l’enjeu des pourparlers qui se sont ouverts dimanche soir à Genève entre les Etats-Unis et la Russie.
Washington et Moscou tentent de désamorcer la crise explosive. Une semaine diplomatique à hauts risques, qui se poursuivra avec une réunion Otan-Russie mercredi à Bruxelles puis une rencontre jeudi à Vienne de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pour inclure les Européens qui redoutent d’être marginalisés.
La situation est compliquée et complexe d'autant plus que Moscou se montre inflexible. Le Kremlin exclut non seulement toute concession mais agite en plus la menace d'une invasion. De leurs côtés les Occidentaux brandissent la menace de sanctions sans précédent s’il attaquait à nouveau le pays voisin. Des mesures qui pourraient aller très loin : à savoir couper la Russie des rouages de la finance mondiale ou à empêcher l’entrée en fonction du gazoduc Nord Stream 2 si cher au Kremlin. Mais reste à savoir si l''Occident est réellement prêts à mettre ses menaces à exécution si la Russie ne revenait pas sur ses postions ? Moscou a annexé la Crimée en 2014 sans que l’alliance américano-européenne ne parvienne à la faire reculer.
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